I

COUPLET

Sous le charme du tango,

J'ai revu ton visage,

Aux accents du bando,

J'ai quitté le rivage,

Pour aller dans tes bras,

Rechercher avec toi,

Rien qu'avec toi,

La plus folle extravagance.

Sous le charme du tango,

J'ai retrouvé l'ivresse,

Ressentant ton tempo,

Et sa tendre caresse.

J'ai rêvé de nouveaux chemins,

J'ai découvert d'autres paysages,

Je t'ai tendu les mains,

Mais ce n'était qu'un mirage.

REFRAIN

Amour effacé,

Sentiment d'inquiétude,

Amour effacé,

Moment de solitude,

Amour effacé,

Inondé par les larmes,

Amour effacé,

Qui souvent nous désarme,

Nous laissant pour toujours,

Dans l'espoir d'un retour.

II

COUPLET

Sous le charme du tango,

J'ai rêvé de voyages,

Aux accents du bando,,

Je cherchais ton image,

En voulant près de moi,

La douceur de ta voix,

Qui cette fois,

M'offrirait la délivrance.

Sous le charme du tango,

J'oubliais ma détresse,

Je sentais ton tempo,

Et sa douce promesse.

Je partais vers d'autres destins,

Tout en fuyant la peur de l'orage,

Je pressentais la fin,

Mais repoussais son chantage.

I

COUPLET

Dans les champs planent les alouettes,

Dans les rues des gens qui se guettent,

De partout on s'inquiéte,

Sans savoir vraiment pourquoi.

Sur la mer le bateau fuit,

Sur le banc parfois on s'ennuie,

Et souvent on craint un seul bruit,

Sans savoir vraiment pourquoi.

REFRAIN

Mais ce qui vaut bien mieux,

C'est un bonheur pour deux,

Mais ce qui vaut bien mieux,

C'est un soleil radieux.

Mais ce qui vaut bien mieux,

C'est la verte campagne,

Une douce compagne,

Et un amour malicieux.

II

COUPLET

Quand le sort frappe sur nos portes,

On entend le vent qui l'emporte,

Car cela parfois réconforte,

Sans savoir vraiment pourquoi.

A Rome vont les chemins,

Et la guerr' afflig' les humains,

Quelquefois scellant leur destin,

Sans savoir vraiment pourquoi.

III

COUPLET

Mais l'on vit parfois d'une image,

Ne perdant jamais le courage,

Mais tournant souvent bien des pages,

Sans savoir vraiment pourquoi.

On soutient une vision,

On se pose alors la question,

On rejett' soudain le pardon,

Sans savoir vraiment pourquoi.

I

COUPLET

Quand cess'ra-t-on de piller

Ce lieu où nous vivons,

Quand cess'ra-t-on de brûler,

Ces bois, ces forêts, ces vallons.

Nous nous croyons supérieurs,

A ce monde sous nos pieds,

Ignorant trop souvent sa fureur,

Et moquant sa réalité.

REFRAIN

Illusion d'un soir,

Effet de miroir,

Fuyant le présent.

Chemin bordant l'horizon,

Instant d'évasion,

Parfois inquiétant.

Illusion d'un soir,

Cherchant un espoir,

Perdu dans le vent.

Illusion sans valeur,

Inondant mon coeur,

Et le cours du temps.

II

COUPLET

Quand sous le nom de religion,

Ne plus nous abuser,

En invoquant la raison,

Si loin de la seul' vérité.

Mais recherchons en commun,

D'autres soutiens éclairés,

Nous montrant le meilleur des chemins,

Dans le but de toujours exister.